Taxis de France, Associations de chauffeurs, syndicats indépendants, Fédérations représentatives, ….

Ce premier tour de l’élection présidentielle a vu se qualifier 2 candidats aux programmes diamétralement opposés, secouant le monde politique. Certains des 11 candidats s’étaient prononcés par écrit sur le devenir de notre profession et ceux-ci ont été relayés et diffusés sur les réseaux sociaux. A ce jour, ni l’un ni l’autre des deux candidats restant en lice n’ont fait clairement part de leurs intentions vis-à- vis des taxis qui subissent pourtant depuis plusieurs années de profonds bouleversements dans la gestion, l’organisation et la rentabilité de leurs activités. Deux lois n’auront pas suffi à résoudre tous nos problèmes.

De légitimes interrogations ainsi que certaines craintes sont tout à fait compréhensibles de la part des artisans taxis ainsi que pour l’ensemble du monde artisanal d’ailleurs.

Sans rentrer dans le jeu politicien, il nous apparait important d’obtenir un rendez-vous rapidement après le deuxième tour des élections présidentielle pour rencontrer le nouveau gouvernement qui sera mis en place.

Nous allons entamer toutes les démarches nécessaires afin nous entretenir rapidement avec le nouveau chef de l’état et ce, dès le lendemain de la proclamation du résultat.

Nous devrons aussi faire preuve de sagesse en laissant un peu de temps à ce nouveau gouvernement afin qu’il se mettre en place après le renouvellement du parlement lié aux élections législatives de juin 2017.

Si toutefois des garanties sérieuses ne nous étaient pas présentées, nous comptons sur l’ensemble des taxis de France, des associations de chauffeurs, des syndicats indépendants ainsi que des Fédérations pour unir l’ensemble de nos forces et faire entendre nos légitimes revendications en organisant le plus grand rassemblement que la France ait connue. Il s’agira alors d’un combat pour notre survie.

Néanmoins, à ce jour, tout mouvement de rue ou de protestation quel qu’il soit ne serait pas justifié et ne ferait que desservir notre cause. Les médias ne nous louperaient pas et l’impact sur notre image serait terni vis-à- vis de nos concitoyens. Perturber une élection ne pourrait que nous nuire.

Conscient que nous sommes à un tournant décisif pour notre profession, pour nos emplois avec tout ce que cela induit pour nos familles ainsi que pour notre pays, nous ne pouvons rester passifs à ce qui pourrait se passer. Soyons attentifs, restons près à nous mobiliser en cas d’ultime nécessité.

Ne commettons pas l’erreur d’aller dans la rue si nous ne sommes pas tous unis et si nous ne parlons pas tous d’une seule et même voix.

Le Président

Didier HOGREL